Lamier blanc : une plante mellifère
Dans la grande diversité des plantes mellifères, certaines passent souvent inaperçues et pourtant, elles jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de nos écosystèmes. Le lamier blanc (Lamium album), souvent confondu avec l’ortie, est l’une de ces plantes méconnues, mais très appréciées des insectes pollinisateurs.
Une plante rustique et facile à reconnaître
Le lamier blanc est une plante herbacée vivace de la famille des Lamiacées. On le trouve fréquemment dans les haies, les talus, les bords de chemins ou les jardins laissés un peu sauvages. Sa tige carrée, ses feuilles opposées en forme de cœur dentelé, et surtout ses fleurs blanches en forme de casque en font une espèce facilement identifiable.
Bien qu’il ressemble à l’ortie, le lamier ne pique pas, ce qui en fait une plante parfaitement inoffensive pour l’homme.
Une plante mellifère de printemps
Le lamier blanc est une plante mellifère précoce, qui commence à fleurir dès le mois d’avril et peut continuer jusqu’à juin, voire plus tard selon les conditions. À une période où les ressources en nectar peuvent encore être rares, il constitue une source importante pour les abeilles et autres pollinisateurs.
Les fleurs produisent un nectar abondant, accessible à différentes espèces d’insectes :
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Abeilles mellifères
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Bourdons
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Abeilles solitaires
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Papillons
Les bourdons sont particulièrement friands de ses fleurs profondes, adaptées à leur longue langue.
Une valeur écologique multiple
Au-delà de son attrait mellifère, le lamier blanc contribue :
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À la diversité floristique des milieux naturels ou semi-naturels
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À la couverture végétale du sol, réduisant l’érosion
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À la restauration des sols appauvris ou compactés
C’est une plante idéale à réintroduire dans les haies champêtres, les bordures de jardins naturels, les vergers ou les bords de champs.
💡 À retenir
Le lamier blanc est une plante sauvage, rustique et mellifère, parfaite pour soutenir les pollinisateurs à une période-clé de l’année. Réhabiliter ou préserver cette plante dans nos espaces cultivés ou naturels, c’est faire un geste simple et efficace pour la biodiversité.
